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Mario Abreu de Bretteville a choisi de partir
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Mario : Clères, Verneuil (Sablons Capitaine) 1968 à 1973.
Brillant, cultivé, étonnant, Mario fut atteint en pleine force de l'âge de psychose maniaco-dépressive. Bipolaire…
Ne supportant pas sa maladie, Mario avait déjà agi il y a longtemps. Paraplégique. Il disait : « Je n'ai pas pris assez de hauteur. Pas mon habitude. La double peine. »
La Maison d'Accueil Spécialisée de l'Ordre de Malte à Paris l'avait alors accueilli.
Quand, en plaisantant, il évoquait l'idée d'un bis repetita, il lui était répondu en souriant : « Préviens la veille ».
Pas plus que la première fois, Mario n'a prévenu.
Nous respectons ta décision cher Ami. Et, aussi douloureux que cela puisse être, nous le comprenons.
Il y a 5 ans, Mario très attaché à l'École, avait contacté un de nos Anciens car il souhaitait venir à la Fête de notre École. Ce fut fait.
Arrivèrent les soirées au Cercle de l'Union Interalliée, sa joie, son bonheur.
Grâce à l'un de nos Anciens et à l'AERN, tout était organisé.
Parfois, quelques jours avant, ou même la veille, un bref appel : « Je ne peux pas venir » d'une voix perdue, et il raccrochait. Mario tombait.
Mais quand la soirée s'était bien passée, Mario rayonnait.
Le confinement - plus aucune sortie, bloqué à son étage, une simple visite était interdite - et l'impossibilité de lire (il ne voyait plus) - ont brisé tout espoir.
D'autres Anciens l'aidaient, en silence. Merci à eux.
Quel destin… Tristesse.
Jean COHEN
Président de l'AERN
Source :
AERN
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